Comment les Français « consomment » le restaurant ?
Moins souvent, mieux, connectés et en commentant leur repas
Les chiffres de cette étude menée par le Gira Conseil sont à lire avec précaution – notamment en raison de l’étroitesse de l’échantillon* -, mais ils mettent en exergue quelques tendances actuelles sur la façon dont les Français « consomment » le restaurant.
30% des clients à estimer que le tarif peut les dissuader de pousser la porte d’un grand restaurant,
contre plus d’un sur deux (54%) un an plus tôt.
Moins souvent au restaurant :
En une année (entre 2013 et 2014), les Français ont été moins nombreux à fréquenter les tables gastronomiques.
42,7% disent y aller moins souvent, Ã cause de la crise,
contre 31% un an plus tôt.
Le prix est moins dissuasif sur le choix de la table :
Les Français vont moins au restaurant mais n’hésitent pas à mettre le prix pour se payer une bonne table de temps en temps.
Ils ne sont que 30% désormais à estimer que le tarif peut les dissuader de pousser la porte d’un grand restaurant,
contre plus d’un sur deux (54%) un an plus tôt.
Une gastronomie plus abordable :
Les sondés sont plus nombreux à penser qu’un restaurant peut proposer une cuisine gastronomique pour une note comprise entre 36€ et 50€ (47% vs 43%).
Ils sont également plus nombreux à opter pour la restauration haut de gamme à l’heure du déjeuner (15,3%, +3 points).
Des clients connectés :
Les consommateurs sont aussi des clients avertis et connectés.
46% se renseignent sur Internet avant de faire un choix contre seulement 23% qui interrogent leur entourage.
43% (en majorité des femmes) utilisent leur smartphone au restaurant, pour faire des photos (58%) ou pour le géolocaliser ou partager avec leurs proches (47%).
Des clients qui commentent :
61,5% n’hésitent pas à commenter leurs expériences culinaires :
40% optent pour Tripadvisor,
24% se tournent vers Facebook
contre 22% sur le site de La Fourchette.
Franck Pinay-Rabaroust / Avec AFP-Relaxnews
Quentin Vauléon est Meilleur jeune sommelier de France 2017
De gche à dte : Philippe Faure-Brac, président de l’UDSF et meilleur sommelier du monde 1992, Paolo Basso, meilleur sommelier du monde 2013, Carole Duval-Leroy, Champagne Duval-Leroy, le lauréat Quentin Vauléon, et Serge Dubs, meilleur sommelier du monde 2007 (copyright Paolo Basso).